PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE


Témoignage

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Victoria St-Onge, donatrice

Victoria St-Onge était en quatrième année du primaire lorsqu’elle a fait pour la première fois la lecture d’un article de La Presse. L’étudiante en adaptation scolaire à l’Université du Québec à Montréal se rappelle avoir aussitôt crié, toute fière : « Maman, je l’ai lu au complet ! »

« À huit ans, pour moi qui n’étais pas une passionnée de lecture, cet article était un gros volume de texte », explique-t-elle en riant. La Montréalaise se souvient même de son titre – « Le combat de la petite Zoé » – et du nom de son auteur – le journaliste Réjean Tremblay, à qui l’on doit notamment la célèbre série télévisée Lance et compte  –. Aujourd’hui âgée de 23 ans, Victoria consulte le site web de La Presse tous les jours, durant ses pauses entre les cours à l’université.

Les parents de la jeune femme lisaient religieusement les éditions papier de notre quotidien, qu’ils déposaient dans un bac dans la salle de bains. Enfant, cette dernière les feuilletait, curieuse de percer un mystère : que tiraient donc les adultes de ces sibyllines liasses de papier ?

« Sans m’obliger, mes parents m’ont montré l’exemple », explique Victoria, de sa voix à la fois douce et vive. « Ils regardaient le Téléjournal de Radio-Canada et lisaient régulièrement La Presse. Sous leur discrète influence, j’en suis venue à m’intéresser moi aussi à l’actualité et ça m’est resté depuis. » C’est surtout au secondaire, durant la Commission Charbonneau, qu’un véritable éveil s’est produit chez Victoria. « Je ne le réalisais pas à l’époque, mais j’étais déjà une personne sensible aux injustices », confie-t-elle pour expliquer combien les nouvelles sur le sujet la captivaient.

Victoria aime lire nos articles, mais aussi écrire. Elle rédige d’ailleurs beaucoup, surtout des critiques culturelles et des textes d’opinion, pour le plaisir. Parfois, elle les envoie à notre équipe ; l’un d’eux s’est d’ailleurs retrouvé sur nos plateformes.

Avec passion, Victoria a suivi La Une, un documentaire en plusieurs épisodes diffusé à Télé-Québec et qui montre le travail en coulisses de la cellule d’enquête de La Presse.

« Il y a tellement de monde qui dit plein de trucs mauvais sur les journalistes, mais quand tu vois cette série, tu te rends compte à quel point ils déploient des ressources juste pour qu’on soit informés de ce qui se passe vraiment ! J’apprécie et je suis très reconnaissante envers les gens qui exercent ce métier. »

– Victoria

Une question s’impose : avec son avidité pour l’actualité, son indignation devant les injustices et son penchant pour l’écriture, Victoria n’a-t-elle jamais envisagé une carrière de reporter ?

« La série La Une m’a confirmé que certains de mes intérêts auraient pu me mener à devenir journaliste, mais je crois que ne suis pas vraiment faite pour l’être, car je me rappelle un épisode qui montrait toute la pression de publier, d’être les premiers à le faire. C’est vraiment cliché, mais je fais déjà beaucoup d’anxiété de performance, alors je pense que ce ne serait pas un métier pour moi ! », admet-elle en rigolant.

Après son diplôme collégial en éducation spécialisée, le cursus universitaire de Victoria est donc en adaptation scolaire. « J’ai choisi ce parcours parce que j’aimerais peut-être aller enseigner à des enfants à l’Hôpital Sainte-Justine, j’ai un historique avec cet hôpital »

Victoria a versé un don à La Presse parce qu’elle apprécie la qualité du journalisme qui y est offert. Et nous lui en sommes grandement reconnaissants.

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