PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE


Témoignage

Donner par amour de La Presse

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Nathalie, Stéphanie et Gilles Carbonneau, donateurs

« Je donne à La Presse parce que c’est ma source d’information numéro un et que je ne veux pas qu’elle disparaisse »,  explique Nathalie Carbonneau, fidèle lectrice de notre média. Rejointe un peu plus tard par visioconférence elle aussi, sa sœur Stéphanie affirme la même chose, mot pour mot. Chez les Carbonneau, l’amour de La Presse, c’est une histoire de famille.

Une histoire qui débute une génération plus tôt. « Quand nous étions petites, notre père avait toujours un roman sous la main. À la maison, des livres et des revues traînaient partout », se remémore en souriant Stéphanie. Le samedi matin, dans le foyer de Terrebonne, l’odeur du café se mêlait à celle du papier journal. Le grand lecteur Gilles Carbonneau feuilletait La Presse des heures durant.

« Quand j’ai pris ma retraite de Postes Canada à 55 ans, la première chose que j’ai faite, c’est de m’y abonner pour avoir mon journal tous les jours ! », indique Gilles, 74 ans, au bout du fil. Parcourir La Presse était un cadeau que le travailleur et père de famille pouvait enfin s’offrir autrement que la fin de semaine. « Un cadeau que je m’offre depuis 20 ans ! », ajoute-t-il avec un rire malicieux.

Gilles est un vendu et il le dit lui-même. À ses yeux, les reporters de La Presse, c’est de la crème. Sa femme, elle aussi amatrice du média, le taquine lorsqu’il ouvre sa tablette : « Bon, je vais encore te perdre deux heures ! ».

À 50 ans, Nathalie est la plus âgée des trois filles du couple. Vice-présidente des communications et du marketing chez RICARDO Media, elle est notamment responsable des relations publiques, des secteurs livres et magazines et du service à la clientèle de l’entreprise. Sans surprise, elle admet être une mordue de bouffe curieuse de découvrir le meilleur restaurant, produit, ingrédient.

Celle qui travaille en étroite collaboration avec le célèbre chef éponyme adore concocter de nouvelles recettes et recevoir des invités. « Comme moi ! Sauf que ma sœur me bat en cuisine à 100 milles à l’heure », s’exclame un peu plus tard Stéphanie, amusée.

Les deux filles accueillent-elles souvent la famille pour souper ? « Bin oui ! », répond Gilles avec fierté. Le papa se dit chanceux d’être en santé et, surtout, bien entouré. Les Carbonneau sont tissés serré.

Stéphanie est directrice de comptes chez La Bande, une agence de communication marketing montréalaise. La quarantenaire a sous sa responsabilité une dizaine de clients dont elle coordonne les mandats publicitaires. Grâce au télétravail, l’adepte de cinéma, de musique et de théâtre pourrait se tirer du lit à sept heures avant le boulot, mais préfère chausser ses pantoufles une heure plus tôt pour être à même de lire La Presse. Un moment précieux de détente et d’apprentissage. « Je ne saute pas beaucoup d’articles. Je fais l’effort de m’intéresser à pas mal tout. J’aime être connectée. Je ne suis pas quelqu’un qui aime le small talk (ce n’est pas ma tasse de thé), mais j’aime savoir de quoi on parle. Comme ça, je peux entrer dans n’importe quelle conversation », explique-t-elle.

À ses yeux, joliment entourés d’imposantes lunettes dernier cri, La Presse est un média très complet qui propose une diversité de contenus. « C’est une nourriture intellectuelle qui me permet d’avoir un bon aperçu de ce qui se passe dans le monde. »

Nathalie, pour sa part, dit apprécier la variété des articles : « Il y a des articles issus d’une recherche approfondie, mais aussi de l’humeur. J’aime beaucoup Patrick Lagacé ». Elle mentionne également la transparence de la salle de rédaction, évoquant le mot de l’éditeur adjoint publié régulièrement les dimanches.

« On s’adresse à nous comme à des lecteurs éduqués voulant comprendre les décisions derrière la couverture, pourquoi on utilise certaines photos ou certaines expressions, pourquoi on aborde tel ou tel sujet, et j’aime ça. »

– Nathalie

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