PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE


Témoignage

Donner pour appuyer une institution québécoise

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Marie-Noëlle Lessard, employée de La Presse et donatrice mensuelle

Marie-Noëlle Lessard a fait son entrée à La Presse au temps révolu du papier. Treize ans plus tard, la conseillère publicitaire évoque son poste avec la passion des premiers jours. Discussion avec une employée et une donatrice mensuelle très emballée.

Marie-Noëlle serait à même de persuader un retraité millionnaire de se joindre à son équipe tant son travail semble à ses dires le plus formidable du monde.

« J’aime beaucoup le défi de la vente ! Il faut convaincre des entreprises ou des organismes gouvernementaux de diffuser des publicités dans La Presse, trouver des solutions et des stratégies qui répondent à leurs besoins, puis négocier, créer des ententes », résume celle qui carbure à l’atteinte d’objectifs ambitieux.

Au fil du temps, certains annonceurs sont devenus des partenaires, des amis, au plus grand bonheur de la conseillère. « La confiance est là. C’est honnête », lance-t-elle.

La résidante de Saint-Hubert s’exprime en gesticulant, agitant ses ongles peints en jaune. « C’est tellement fascinant d’être en contact avec plusieurs industries. En côtoyant des clients dans les secteurs de l’automobile, des finances, de l’immobilier, de l’alimentation, tu en viens à connaître les enjeux et la réalité de tout le monde. »

Quand La Presse était un quotidien imprimé, les entrepreneurs jaugeaient les résultats de leurs campagnes publicitaires au nombre d’appels ou de visites dans leur magasin. Désormais, tout est numérique, la performance est mesurée dans de grands tableaux de bord informatiques. Marie-Noëlle a dû apprendre à promouvoir de nouvelles technologies auprès de nouveaux annonceurs appartenant à de nouvelles industries, et ce, contre de nouveaux compétiteurs : « Aujourd’hui, je ne joue pas du coude avec les autres médias, je me bats contre les géants du Web comme Google, Apple, Facebook ».

« J’ai tellement appris et j’apprends encore. Pas une de mes journées n’est pareille. La Presse et ses solutions publicitaires évoluent tout le temps, c’est fou. Je ne suis pas blasée ! »

L’importance d’un média de qualité

Marie-Noëlle élève un garçon de neuf ans venu au monde en 2013, une semaine ou deux avant le lancement de La Presse+.  Sa fille de sept ans, quant à elle, a montré le bout de son joli petit nez en 2015, quand l’impression du journal papier a pris fin, à l’exception du samedi. Ces deux événements sont inscrits dans les livres de naissance de ses bébés. Marie-Noëlle est aussi la belle-maman d’une fillette de trois ans.

À ses enfants, elle parle beaucoup d’actualité, surtout à son petit homme, qui est très intéressé. Russie, Ukraine, élections en France et au Québec, tous les sujets y passent. Elle essaie de les éduquer, de leur inculquer la nécessité de mettre la main sur la bonne information, de ne pas écouter tout ce que le monde dit, de vérifier les sources. « Je tiens à ce que les prochaines générations continuent d’être bien informées, dans des médias de qualité et pas sur TikTok », dit-elle en hochant de la tête pour souligner sa désapprobation.

« Quand ils vont être un peu plus vieux, c’est sûr que je vais les pousser à lire La Presse. Non, je vais les obliger ! », plaisante-t-elle.

Aux yeux de la trentenaire, c’est un quotidien crédible, un outil d’éducation citoyenne qu’elle se doit de financer au moyen de dons. Chaque mois, la lectrice remet donc un montant à La Presse en soutien à sa mission d’offrir une information rigoureuse et gratuite pour tous.

Très jeune, dans l’épais périodique dont l’encre vous salissait les doigts et que ses parents laissaient traîner, Marie-Noëlle parcourait les brèves, le plus souvent des histoires de crimes, ainsi que les horoscopes et les bandes dessinées.

« J’ai commencé dans les journaux locaux et mon grand rêve, c’était de travailler à La Presse. Je me disais : “Wow! Ça, c’est une institution québécoise !  »

Si la conseillère vend des espaces publicitaires comme elle vend son amour de La Presse, on peut lui prédire bien du succès cette année.

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